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L'entêtement de la CSTNC perdure.........

Nouvelle-Calédonie : la SLN prise en otage
[ 09/11/06 ]
DE NOTRE CORRESPONDANTE À NOUMÉA.
Le blocage, depuis le 25 septembre, des deux sites de minerai de la côte est par des membres de la Centrale syndicale des travailleurs de Nouvelle-Calédonie, majoritaire au sein de la Société Le Nickel, filiale d'Eramet, commence à avoir de sérieuses conséquences. « Si, d'ici à lundi, la situation ne s'améliore pas de manière sensible, le chômage partiel pourra être déclaré sur les sites de Thio et Kouaoua », a annoncé Pierre Alla, le directeur de l'entreprise. Une centaine de salariés sur 400 seraient concernés par cette mesure. « Depuis le début du conflit, la SLN a perdu 33,5 millions d'euros, auxquels viendront s'ajouter les pertes liées aux difficultés de redémarrage. On perd actuellement 40 à 50 tonnes de production et 1,25 million d'euros par jour, contre un peu plus de 800.000 euros au début de la grève, car la teneur en nickel du minerai s'est dégradée », ajoute le dirigeant qui dénonce « le gâchis phénoménal » occasionné par un conflit qui ne concerne pas directement sa société puisque la CSTNC n'a formulé aucune revendication à son encontre. L'objectif initial d'une production annuelle de 68.000 tonnes est désormais hors de portée. Celle-ci ne devrait pas dépasser 64.000 à 65.000 tonnes.

La centrale syndicale réclame une diminution de 15 à 20 % des prix des produits de première nécessité, une table ronde sur l'usine du Nord, dont le projet est mené par la SMSP et Xstrata, une baisse de 10 à 20 % du prix des carburants, la promulgation d'une loi du pays sur la promotion de l'emploi local, la territorialisation des richesses minières du pays et la démission du gouvernement présidé par Marie-Noëlle Thémereau. Au-delà des pertes financières et matérielles, les plaies ouvertes par les vives tensions des dernières semaines seront plus difficiles à panser. En effet, le blocage des sites miniers et de l'usine de Doniambo, dont les accès ont dû être libérés par les forces de l'ordre, s'accompagne de menaces envers les personnels non grévistes, d'échanges d'injures, de coups de feu et de graves sabotages sur le matériel appartenant à la SLN et à des sous-traitants. Plusieurs plaintes ont été déposées et, à la suite d'une motion votée à l'unanimité par le comité d'entreprise, la brigade financière a entrepris d'auditer les comptes de cette instance sur les quinze dernières années.

Inquiétudes
Les commerçants du centre-ville de Nouméa, dont l'accès a été perturbé à diverses reprises par des manifestations, accusent une baisse sensible de leur chiffre d'affaires et s'inquiètent pour la fin de l'année face à une situation qui s'enlise et à un dialogue social qui ne parvient pas à s'établir. « Les dégâts dans la société calédonienne et dans la vie de la SLN sont considérables. Il sera très difficile de revenir à la normale », craint Pierre Alla.

ANNE PITOISET

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